Le Point.fr - Publié le
Les acteurs du secteur disent prendre acte de cette défiance, accentuée par les différents scandales alimentaires des dernières années.
Seuls les labos pharmaceutiques font aussi mal
Ils se disent même "pas satisfaits" du tout à 42 % pour la sécurité, à 47 % pour l'information et à 72 % concernant le prix des produits. Près des deux tiers souhaitent une meilleure traçabilité (60 % et même 67 % des personnes vivant avec des moins de 15 ans) et réclament une meilleure information sur l'origine géographique des produits (35 %) et un "étiquetage compréhensible" (34 %). L'image du secteur est également sérieusement écornée par la crise des lasagnes au cheval, estime l'Association des industries agroalimentaires (Ania) : seulement 46 % en ont une plutôt bonne image, soit une perte de 16 points.Seuls les laboratoires pharmaceutiques font presque aussi mal avec - 15 points de réponses positives. Conséquence, le discrédit qui atteint l'industrie (47 % de confiance, soit 16 points de moins) touche aussi les distributeurs (53 %, - 12 points), les pouvoirs publics et l'administration (50 %, - 15 points) et l'Union européenne (42 %, - 12 points). Dans un communiqué, l'Ania, qui représente 13 000 entreprises, des PME pour l'essentiel, prend acte de la situation et annonce une campagne d'information et de reconquête des consommateurs au travers deux sites en ligne, alimevolution et alimexpert, visant à répondre aux nombreuses interrogations des consommateurs. "Notre ambition est tout simplement de renouer le dialogue pour parvenir à rétablir progressivement une confiance qui s'est dégradée" avec les consommateurs, résume le président de l'Association, Jean-René Buisson, cité dans le communiqué.
L'enquête TNS Sofres a été réalisée en face à face auprès d'une échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population âgée de 18 ans et plus, entre le 23 et le 27 mai.
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