Vente d'Astral
152 millions $ pour les Greenberg
Première publication 28 juin 2013 à 18h02
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Crédit photo : archives, agence QMI
Le président et chef de la direction d'Astral, Ian Greenberg
Par Michel Munger | Argent
C'est la fin d'une époque chez le diffuseur Astral, qui passe sous le contrôle de Bell Canada en juillet.
Le président et chef de la direction, Ian Greenberg, deviendra administrateur du géant des télécoms et avec sa société de portefeuille touchera des gains de 152 millions de dollars grâce à la transaction.
Le marché sera donc rentable pour M. Greenberg, qui a fait d'Astral une entreprise de médias respectée et une cible d'acquisition.
Selon l'entente publiée l'an dernier, le patron sortant recevra 50 millions de dollars pour les 65 000 actions spéciales appartenant à sa société de portefeuille Les Placements Abgreen, soit une valeur de 769 dollars l'unité. Il en est copropriétaire avec des membres de sa famille.
La société de portefeuille doit aussi encaisser 83,2 millions de dollars pour ses 1 517 472 actions de catégorie B, dont le prix est fixé à 54,83 dollars chacune dans le cadre de l'offre d'achat.
Enfin, Bell prévoit de payer 50 dollars l'unité pour les actions de catégorie A d'Astral.
M. Greenberg en détient 376 170, ce qui lui donne 18,8 millions de dollars.
D'autre part, les huit principaux dirigeants et administrateurs du diffuseur pourraient recevoir 17 millions de dollars en indemnité si l'acheteur devait les remercier.
Là-dessus, 5,9 millions de dollars sont prévus pour Ian Greenberg et 2,55 millions de dolalrs pour Jacques Parisien, actuel patron d'Astral Radio.
Le titre d'Astral permet aussi à des fonds communs et des actionnaires individuels de détenir parfois des dizaines de millions de dollars dans leurs portefeuilles.
Tous ces gens paieront-ils de l'impôt après avoir vendu à Bell ?
À moins d'avoir mis l'action dans un REER, les gens seront forcés de lever le voile sur un gain de capital dans leur déclaration de revenus de 2013, a expliqué Gaétan Veillette, planificateur financier et directeur de division au Groupe Investors.
La différence entre le prix de vente et le prix d'achat constitue ce gain.
«La moitié est exonérée d'impôt, a souligné M. Veillette. L'autre moitié s'ajoute au revenu imposable de la personne qui vend ses actions».
Les sommes recueillies par le fisc dépendent conséquemment du revenu et du taux d'imposition de chacun. Les plus fortunés (150 000 de dollars et plus) doivent laisser 50% de cet argent à l'État.
D'autres placements peuvent cependant réduire la facture, a indiqué Gaétan Veillette: «La seule façon d'amortir l'impôt est de travailler sur des placements qui affichent des pertes. Réaliser ces pertes avec une vente permet de contrer en partie ses gains».
En somme, se débarrasser d'un titre «perdant» cette année permet de payer moins d'impôt sur les gains effectués grâce à Astral.
«Les baisses de marché représentent de belles occasions de planification financière et fiscale», a souligné M. Veillette.
D'autres exceptions existent pour réduire le revenu imposable, mais elles sont pointues. Un propriétaire d'entreprise peut reporter des salaires ou dividendes à l'année suivante.
Un propriétaire d'immeuble locatif peut aussi amortir son bien pour les mêmes raisons.
Le président et chef de la direction, Ian Greenberg, deviendra administrateur du géant des télécoms et avec sa société de portefeuille touchera des gains de 152 millions de dollars grâce à la transaction.
Le marché sera donc rentable pour M. Greenberg, qui a fait d'Astral une entreprise de médias respectée et une cible d'acquisition.
Selon l'entente publiée l'an dernier, le patron sortant recevra 50 millions de dollars pour les 65 000 actions spéciales appartenant à sa société de portefeuille Les Placements Abgreen, soit une valeur de 769 dollars l'unité. Il en est copropriétaire avec des membres de sa famille.
La société de portefeuille doit aussi encaisser 83,2 millions de dollars pour ses 1 517 472 actions de catégorie B, dont le prix est fixé à 54,83 dollars chacune dans le cadre de l'offre d'achat.
Enfin, Bell prévoit de payer 50 dollars l'unité pour les actions de catégorie A d'Astral.
M. Greenberg en détient 376 170, ce qui lui donne 18,8 millions de dollars.
D'autre part, les huit principaux dirigeants et administrateurs du diffuseur pourraient recevoir 17 millions de dollars en indemnité si l'acheteur devait les remercier.
Là-dessus, 5,9 millions de dollars sont prévus pour Ian Greenberg et 2,55 millions de dolalrs pour Jacques Parisien, actuel patron d'Astral Radio.
Le titre d'Astral permet aussi à des fonds communs et des actionnaires individuels de détenir parfois des dizaines de millions de dollars dans leurs portefeuilles.
Tous ces gens paieront-ils de l'impôt après avoir vendu à Bell ?
À moins d'avoir mis l'action dans un REER, les gens seront forcés de lever le voile sur un gain de capital dans leur déclaration de revenus de 2013, a expliqué Gaétan Veillette, planificateur financier et directeur de division au Groupe Investors.
La différence entre le prix de vente et le prix d'achat constitue ce gain.
«La moitié est exonérée d'impôt, a souligné M. Veillette. L'autre moitié s'ajoute au revenu imposable de la personne qui vend ses actions».
Les sommes recueillies par le fisc dépendent conséquemment du revenu et du taux d'imposition de chacun. Les plus fortunés (150 000 de dollars et plus) doivent laisser 50% de cet argent à l'État.
D'autres placements peuvent cependant réduire la facture, a indiqué Gaétan Veillette: «La seule façon d'amortir l'impôt est de travailler sur des placements qui affichent des pertes. Réaliser ces pertes avec une vente permet de contrer en partie ses gains».
En somme, se débarrasser d'un titre «perdant» cette année permet de payer moins d'impôt sur les gains effectués grâce à Astral.
«Les baisses de marché représentent de belles occasions de planification financière et fiscale», a souligné M. Veillette.
D'autres exceptions existent pour réduire le revenu imposable, mais elles sont pointues. Un propriétaire d'entreprise peut reporter des salaires ou dividendes à l'année suivante.
Un propriétaire d'immeuble locatif peut aussi amortir son bien pour les mêmes raisons.
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