Grèce
La radiotélévision publique fermée
Première publication 13 juin 2013 à 06h08
TVA Nouvelles selon AFP
Une grève générale a été lancée par les deux principaux syndicats grecs jeudi, pour protester contre la fermeture spontanée de la radiotélévision publique ERT mardi, qui a littéralement choqué l'opinion grecque du même que le reste de l'Europe.
Des milliers de salariés du privé et du public ainsi que de nombreux citoyens se sont présentés devant le siège de l'ERT, dans la banlieue nord d'Athènes, pour dénoncer les politiques d'austérité qui touchent le service public.
(Photo Agence France-Presse)
La fermeture des chaînes de télévision et des stations de radio du service public mardi soir, supprimant d'un coup 2700 emplois, a été décidée brutalement par le premier ministre conservateur Antonis Samaras.
Les journalistes de l'audiovisuel étant en grève, aucun bulletin d'information n'était diffusé jeudi. Seuls les quotidiens ont paru, mais ne paraîtront pas vendredi, les journalistes de la presse quotidienne ayant eux aussi décidé une grève de 24 heures à partir de jeudi matin.
Une dizaine de vols intérieurs à l'aéroport international d'Athènes ont été annulés et une cinquantaine a été reprogrammée dans la journée en raison d'un débrayage des aiguilleurs du ciel. Les transports en commun dans la capitale et les administrations avoisinantes étaient les plus touchés par cette grève lancée mercredi.
(Photo Agence France-Presse)
M. Samaras, dont le parti de droite Nouvelle-Démocratie est le seul de la coalition gouvernementale à soutenir la fermeture de l'audiovisuel public, a défendu sa décision en qualifiant l'ERT de «foyer de privilèges, d'opacité et de gaspillage».
Son porte-parole Simos Kédikoglou a annoncé un projet de loi prévoyant la création «d'une nouvelle radio, internet et télévision grecque», qui devrait commencer à fonctionner d'ici fin août, comptant 1200 employés.
Des milliers de salariés du privé et du public ainsi que de nombreux citoyens se sont présentés devant le siège de l'ERT, dans la banlieue nord d'Athènes, pour dénoncer les politiques d'austérité qui touchent le service public.
(Photo Agence France-Presse)
La fermeture des chaînes de télévision et des stations de radio du service public mardi soir, supprimant d'un coup 2700 emplois, a été décidée brutalement par le premier ministre conservateur Antonis Samaras.
«Gaspillage»
Les journalistes de l'audiovisuel étant en grève, aucun bulletin d'information n'était diffusé jeudi. Seuls les quotidiens ont paru, mais ne paraîtront pas vendredi, les journalistes de la presse quotidienne ayant eux aussi décidé une grève de 24 heures à partir de jeudi matin.
Une dizaine de vols intérieurs à l'aéroport international d'Athènes ont été annulés et une cinquantaine a été reprogrammée dans la journée en raison d'un débrayage des aiguilleurs du ciel. Les transports en commun dans la capitale et les administrations avoisinantes étaient les plus touchés par cette grève lancée mercredi.
(Photo Agence France-Presse)
M. Samaras, dont le parti de droite Nouvelle-Démocratie est le seul de la coalition gouvernementale à soutenir la fermeture de l'audiovisuel public, a défendu sa décision en qualifiant l'ERT de «foyer de privilèges, d'opacité et de gaspillage».
Son porte-parole Simos Kédikoglou a annoncé un projet de loi prévoyant la création «d'une nouvelle radio, internet et télévision grecque», qui devrait commencer à fonctionner d'ici fin août, comptant 1200 employés.
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