Saguenay
Taux de radon élevé dans deux écoles
Première publication 12 juin 2013 à 17h47
Par Jean-François Tremblay | TVA Nouvelles
Deux écoles de Saguenay ont des locaux avec un taux de radon dépassant les normes de Santé Canada.
La Commission scolaire des Rives-du-Saguenay prend ces résultats au sérieux et corrigera la situation. Le gaz n'aurait causé aucun pépin de santé à personne.
Au gymnase de l'école primaire Sainte-Thérèse de La Baie, les détecteurs ont révélé que sa partie avant montrait un taux de 673 Becquerels par mètre cube d'air de gaz radon. C'est plus de trois fois la norme de 200 (bq/m3), établie par Santé Canada.
«Il y a un trou où il n'y a pas de béton», a expliqué le directeur adjoint des ressources matérielles à la commission scolaire, Claude Tremblay, en parlant de la fondation située au même niveau que le gymnase.
«Le radon s'infiltre à l'intérieur en période hivernale par les fissures dans le plancher ou par les trous qu'on n'a pas colmatés.»
Le local, situé directement au-dessus, a également un taux trop élevé, à 559 (bq/m3). Il sert à faire manger des élèves.
Le constat est le même au Centre de formation professionnelle de La Baie. Un local a un taux de radon légèrement supérieur aux normes, à 259 (bq/m3), causé par les appareils qui aspirent la poussière.
«On va essayer de corriger aussi sur cet aspect là», a promis M. Tremblay.
La Commission scolaire a mesuré pendant trois mois le gaz avec 1000 appareils installés dans ses bâtiments. Les résultats l'ont étonné.
«Ça me surprend parce qu'à Saguenay, on a un bon couvert végétal d'argile qui nous permet de penser qu'on est peu exposé», a indiqué Claude Tremblay.
Le radon est un gaz radioactif provenant de la dégradation de l'uranium, présent dans la croûte terrestre. Il peut causer un cancer du poumon à un humain exposé à des concentrations élevées dans l'air ambiant d'un bâtiment, mais exposé pendant plusieurs décennies. Personne n'aurait couru un risque. Les locaux scolaires restent accessibles.
«Les jeunes, c'est important parce qu'ils font leur primaire, mais le personnel, lui, passe parfois une carrière ici. Donc, on veut prendre toutes les mesures. On attend que les jeunes terminent l'école. Dès la semaine prochaine, on apporte les corrections qui s'imposent», a précisé le directeur adjoint.
Tous les autres locaux des deux écoles montrent un taux très faible de présence de radon dans l'air. Le personnel et les parents des élèves ont été informés afin d'éviter toute inquiétude.
«Tout de suite, on nous a informés qu'il y aurait des mesures pour que la situation s'améliore. Je fais confiance à la Commission scolaire», a déclaré la directrice de l'école Ste-Thérèse, Micheline Reid.
Des détecteurs continueront d'enregistrer des mesures dans l'air, même après les corrections apportées afin de s'assurer de respecter les normes.
La Commission scolaire des Rives-du-Saguenay prend ces résultats au sérieux et corrigera la situation. Le gaz n'aurait causé aucun pépin de santé à personne.
Au gymnase de l'école primaire Sainte-Thérèse de La Baie, les détecteurs ont révélé que sa partie avant montrait un taux de 673 Becquerels par mètre cube d'air de gaz radon. C'est plus de trois fois la norme de 200 (bq/m3), établie par Santé Canada.
«Il y a un trou où il n'y a pas de béton», a expliqué le directeur adjoint des ressources matérielles à la commission scolaire, Claude Tremblay, en parlant de la fondation située au même niveau que le gymnase.
«Le radon s'infiltre à l'intérieur en période hivernale par les fissures dans le plancher ou par les trous qu'on n'a pas colmatés.»
Le local, situé directement au-dessus, a également un taux trop élevé, à 559 (bq/m3). Il sert à faire manger des élèves.
Le constat est le même au Centre de formation professionnelle de La Baie. Un local a un taux de radon légèrement supérieur aux normes, à 259 (bq/m3), causé par les appareils qui aspirent la poussière.
«On va essayer de corriger aussi sur cet aspect là», a promis M. Tremblay.
La Commission scolaire a mesuré pendant trois mois le gaz avec 1000 appareils installés dans ses bâtiments. Les résultats l'ont étonné.
«Ça me surprend parce qu'à Saguenay, on a un bon couvert végétal d'argile qui nous permet de penser qu'on est peu exposé», a indiqué Claude Tremblay.
Le radon est un gaz radioactif provenant de la dégradation de l'uranium, présent dans la croûte terrestre. Il peut causer un cancer du poumon à un humain exposé à des concentrations élevées dans l'air ambiant d'un bâtiment, mais exposé pendant plusieurs décennies. Personne n'aurait couru un risque. Les locaux scolaires restent accessibles.
«Les jeunes, c'est important parce qu'ils font leur primaire, mais le personnel, lui, passe parfois une carrière ici. Donc, on veut prendre toutes les mesures. On attend que les jeunes terminent l'école. Dès la semaine prochaine, on apporte les corrections qui s'imposent», a précisé le directeur adjoint.
Tous les autres locaux des deux écoles montrent un taux très faible de présence de radon dans l'air. Le personnel et les parents des élèves ont été informés afin d'éviter toute inquiétude.
«Tout de suite, on nous a informés qu'il y aurait des mesures pour que la situation s'améliore. Je fais confiance à la Commission scolaire», a déclaré la directrice de l'école Ste-Thérèse, Micheline Reid.
Des détecteurs continueront d'enregistrer des mesures dans l'air, même après les corrections apportées afin de s'assurer de respecter les normes.
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