Sur l'île de Montréal
À chaque rucher son miel
Première publication 30 avril 2013 à 23h04
![]() |
Crédit photo : archives TVA Nouvelles
Par Lydia Labbé-Roy | Agence QMI
Le goût du miel que l'on retrouve à Montréal peut différer d'une ruche à l'autre, et ce, malgré le fait que seulement 200 mètres les séparent. C'est ce que démontrent les premiers résultats d'une recherche menée par le Laboratoire sur l'agriculture urbaine (AU/LAB).
Le fondateur du AU/LAB et professeur associé à l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université du Québec à Montréal, Éric Duchemin, a mis sur pied un projet de cartographie des ressources mellifères (pollen) utilisées par les abeilles urbaines. Il a ensuite fait analyser une vingtaine de miels montréalais, ce qui lui a permis de constater une grande diversité des pollens. «Ce qu'on remarque, en général, c'est deux ou trois plantes qui représentent une grande majorité de celles que l'on retrouve dans le miel», a indiqué M. Duchemin.
Il y a sur l'île de Montréal plus de 20 ruchers, pour un total d'un peu plus de 160 ruches. «Certains ruchers sont très proches un de l'autre et sont sur le même territoire de butinage. Pourtant les pollens qu'on retrouve dans le miel ne sont pas du tout la même chose. Cela nous fait dire que le rayon d'action des abeilles est très faible», a expliqué le professeur.
Cette dernière hypothèse sur la distance parcourue par les abeilles devrait être confirmée au cours de l'été. AU/LAB doit étudier le temps de sortie des abeilles pour établir la distance qu'elles parcourent à chacune de leur sortie.
L'identification du pollen est réalisée par Mélissa Girard, palynologue spécialisée dans l'analyse de pollen dans les miels. Bien qu'elle travaille dans le milieu depuis des années, elle éprouve de la difficulté à identifier certains pollens qui proviennent de la métropole.
«Il y a un gros problème avec les abeilles en ville, c'est qu'il y a beaucoup d'inconnus, a mentionné M. Duchemin. Le pollen qu'elle voit, elle est incapable de l'identifier parce qu'il provient de plantes ornementales. On a donc des dizaines d'inconnus dans les échantillons.»
Les résultats de la recherche menée par Éric Duchemin et AU/LAB ont été présentés lors de la première assemblée générale de Miel Montréal, coopérative de solidarité apicole urbaine.
Cette nouvelle coopérative à but non lucratif se donne comme mandat, entre autres, d'aider les futurs apiculteurs à démarrer un projet de ruche en leur fournissant l'information nécessaire.
L'organisme aimerait également être en mesure de contrôler les zones d'implantation de ruches afin d'éviter la surpopulation d'abeilles
Le fondateur du AU/LAB et professeur associé à l'Institut des sciences de l'environnement de l'Université du Québec à Montréal, Éric Duchemin, a mis sur pied un projet de cartographie des ressources mellifères (pollen) utilisées par les abeilles urbaines. Il a ensuite fait analyser une vingtaine de miels montréalais, ce qui lui a permis de constater une grande diversité des pollens. «Ce qu'on remarque, en général, c'est deux ou trois plantes qui représentent une grande majorité de celles que l'on retrouve dans le miel», a indiqué M. Duchemin.
Il y a sur l'île de Montréal plus de 20 ruchers, pour un total d'un peu plus de 160 ruches. «Certains ruchers sont très proches un de l'autre et sont sur le même territoire de butinage. Pourtant les pollens qu'on retrouve dans le miel ne sont pas du tout la même chose. Cela nous fait dire que le rayon d'action des abeilles est très faible», a expliqué le professeur.
Cette dernière hypothèse sur la distance parcourue par les abeilles devrait être confirmée au cours de l'été. AU/LAB doit étudier le temps de sortie des abeilles pour établir la distance qu'elles parcourent à chacune de leur sortie.
L'identification du pollen est réalisée par Mélissa Girard, palynologue spécialisée dans l'analyse de pollen dans les miels. Bien qu'elle travaille dans le milieu depuis des années, elle éprouve de la difficulté à identifier certains pollens qui proviennent de la métropole.
«Il y a un gros problème avec les abeilles en ville, c'est qu'il y a beaucoup d'inconnus, a mentionné M. Duchemin. Le pollen qu'elle voit, elle est incapable de l'identifier parce qu'il provient de plantes ornementales. On a donc des dizaines d'inconnus dans les échantillons.»
Une coopérative pour le miel
Les résultats de la recherche menée par Éric Duchemin et AU/LAB ont été présentés lors de la première assemblée générale de Miel Montréal, coopérative de solidarité apicole urbaine.
Cette nouvelle coopérative à but non lucratif se donne comme mandat, entre autres, d'aider les futurs apiculteurs à démarrer un projet de ruche en leur fournissant l'information nécessaire.
L'organisme aimerait également être en mesure de contrôler les zones d'implantation de ruches afin d'éviter la surpopulation d'abeilles
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire