Nids-de-poule
Louise Harel veut de l'asphalte recyclé
Première publication 24 mai 2013 à 16h24
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Crédit photo : Agence QMI
Par Étienne Laberge | Agence QMI
Le parti de Louise Harel revient à la charge avec son désir de voir la métropole boucher ses nids-de-poule à l'aide d'un enrobage bitumineux fait à partir de matériaux recyclés.
Vision Montréal déposera une motion en ce sens au prochain conseil municipal, lundi prochain. Si la motion est adoptée, la Ville se penchera sur la faisabilité d'un tel projet à l'échelle de l'île.
(Agence QMI)
«Il faut trouver le moyen de défaire le cartel de l'asphalte à Montréal, a dit Mme Harel. On a appris à la commission Charbonneau que les entrepreneurs additionnaient 10 $ la tonne lorsqu'ils soumissionnaient au municipal.»
Sans prétendre qu'il existe toujours un cartel d'asphalte en 2013, elle croit qu'il serait préférable que les cols bleus bouchent les trous dans la chaussée à l'aide du procédé mis au point par l'École de technologie supérieure (ETS).
(Agence QMI)
Il est alors possible de produire du bitume sur place, à même un camion qui sillonne les rues. Cowansville, en Montérégie, a recours à cette méthode depuis maintenant un an.
Rappelons que le maire de l'arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais, teste présentement l'enrobage bitumineux recyclé sur quelques rues. Il y a un mois, certains trous bouchés n'avaient pas tenu 24 heures, ce qui avait fait dire à l'entreprise qu'ils avaient été sabotés.
Le maire de Montréal, Michael Applebaum, s'est dit «ouvert» à l'adoption de la motion proposée par Vision Montréal.
Vision Montréal déposera une motion en ce sens au prochain conseil municipal, lundi prochain. Si la motion est adoptée, la Ville se penchera sur la faisabilité d'un tel projet à l'échelle de l'île.
(Agence QMI)
«Il faut trouver le moyen de défaire le cartel de l'asphalte à Montréal, a dit Mme Harel. On a appris à la commission Charbonneau que les entrepreneurs additionnaient 10 $ la tonne lorsqu'ils soumissionnaient au municipal.»
Sans prétendre qu'il existe toujours un cartel d'asphalte en 2013, elle croit qu'il serait préférable que les cols bleus bouchent les trous dans la chaussée à l'aide du procédé mis au point par l'École de technologie supérieure (ETS).
Un produit novateur
L'asphalte recyclé consiste à broyer à l'état de poudre des résidus de vieux bardeaux ayant servi sur les toits résidentiels - et destiné à l'enfouissement -, ainsi que du vieil asphalte pour mélanger le tout dans un solvant spécial.(Agence QMI)
Il est alors possible de produire du bitume sur place, à même un camion qui sillonne les rues. Cowansville, en Montérégie, a recours à cette méthode depuis maintenant un an.
Rappelons que le maire de l'arrondissement du Sud-Ouest, Benoit Dorais, teste présentement l'enrobage bitumineux recyclé sur quelques rues. Il y a un mois, certains trous bouchés n'avaient pas tenu 24 heures, ce qui avait fait dire à l'entreprise qu'ils avaient été sabotés.
Le maire de Montréal, Michael Applebaum, s'est dit «ouvert» à l'adoption de la motion proposée par Vision Montréal.
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