Annonce du ministre Hébert
L'informatisation du Dossier Santé complétée pour 2015
Première publication 27 mai 2013 à 13h10
Mise à jour : 27 mai 2013 à 17h26
Mise à jour : 27 mai 2013 à 17h26
TVA Nouvelles
Sept ans après son coup d'envoi, Québec promet à nouveau, par le biais d'une campagne publicitaire, compléter l'informatisation du réseau de la santé.
D'ici 2015, pharmacies, laboratoires, groupes de médecine familiale, hôpitaux auront accès aux informations d'un patient en ligne. «Le Québec à terme, d'ici deux ans va être le premier pays à avoir informatisé au plan national son système de santé», a expliqué le ministre de la Santé, en point de presse lundi matin.
Les professionnels de la santé n'y voient que des avantages. «Quand vous avez un patient qui est à l'urgence, qui se présente dans un service, on se fie sur lui pour nous dire les médicaments qu'il prend, c'est plus ou moins fiable», explique le Dr Luc Valiquette du CHUM.
Même son de cloche du côté des pharmaciens: «Ne serait-ce que pour mieux trouver les personnes ressources qui ont fait les prescriptions quand il y a des interactions, des allergies», indique pour sa part Valérie Marcouiller, pharmacienne.
Les Québécois recevront par la poste un dépliant qui expliquera les avantages de l'informatisation. Si vous craignez pour la sécurité de vos renseignements personnels, vous pourrez refuser leur informatisation.
Le ministre affirme avoir repris le contrôle. «La majorité des employés qui travaillent au dossier Santé Québec sont des employés réguliers du ministère et l'usage de contractuels est très limité.»
Cette informatisation coûtera 1,6 milliard, soit trois fois plus qu'avaient prévu les libéraux en 2006. Au départ, l'ex-ministre de la Santé Philippe Couillard avait prévu 547 millions pour l'informatisation, qui devait être complétée en 2011.
«Le coût avait été sous-estimé à l'époque de Philippe Couillard. Ç'a été rectifié, et actuellement on est dans les budgets et dans les échéanciers. On va utiliser toute la rigueur nécessaire pour arriver à livrer, et à livrer avec les coûts qui sont actuellement budgétés», a ajouté le Dr Hébert.
- D'après un reportage d'Alain Laforest
D'ici 2015, pharmacies, laboratoires, groupes de médecine familiale, hôpitaux auront accès aux informations d'un patient en ligne. «Le Québec à terme, d'ici deux ans va être le premier pays à avoir informatisé au plan national son système de santé», a expliqué le ministre de la Santé, en point de presse lundi matin.
Les professionnels de la santé n'y voient que des avantages. «Quand vous avez un patient qui est à l'urgence, qui se présente dans un service, on se fie sur lui pour nous dire les médicaments qu'il prend, c'est plus ou moins fiable», explique le Dr Luc Valiquette du CHUM.
Même son de cloche du côté des pharmaciens: «Ne serait-ce que pour mieux trouver les personnes ressources qui ont fait les prescriptions quand il y a des interactions, des allergies», indique pour sa part Valérie Marcouiller, pharmacienne.
Les Québécois recevront par la poste un dépliant qui expliquera les avantages de l'informatisation. Si vous craignez pour la sécurité de vos renseignements personnels, vous pourrez refuser leur informatisation.
Cafouillage administratif
Par le passé, le Dossier Santé Québec (DSQ) a été qualifié de cafouillage administratif par le vérificateur général. Une manne pour les firmes informatiques et les consultants qui se sont partagés près d'un demi-milliard en sept ans.Le ministre affirme avoir repris le contrôle. «La majorité des employés qui travaillent au dossier Santé Québec sont des employés réguliers du ministère et l'usage de contractuels est très limité.»
Cette informatisation coûtera 1,6 milliard, soit trois fois plus qu'avaient prévu les libéraux en 2006. Au départ, l'ex-ministre de la Santé Philippe Couillard avait prévu 547 millions pour l'informatisation, qui devait être complétée en 2011.
«Le coût avait été sous-estimé à l'époque de Philippe Couillard. Ç'a été rectifié, et actuellement on est dans les budgets et dans les échéanciers. On va utiliser toute la rigueur nécessaire pour arriver à livrer, et à livrer avec les coûts qui sont actuellement budgétés», a ajouté le Dr Hébert.
- D'après un reportage d'Alain Laforest
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