Haute-Gaspésie
Bientôt de l'eau potable à La Martre?
Première publication 26 mai 2013 à 15h24
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Crédit photo : Archives TVA Nouvelles
Par Dominique Fortier | Agence QMI
Au Québec, plus qu'une poignée de municipalités n'ont pas accès l'eau potable. Parmi celles-ci, il y a le petit village de La Martre, en Haute-Gaspésie, qui doit faire bouillir son eau depuis plus d'une décennie.
Dans les dernières semaines, la municipalité limitrophe de la Haute-Gaspésie, Les Méchins, a réussi son pari en offrant enfin à ses citoyens de l'eau potable. Dans leur cas aussi, l'avis d'ébullition était en vigueur depuis plus d'une décennie.
Cette annonce a relancé le débat sur la municipalité de La Martre, qui se sent oubliée par le gouvernement du Québec.
Par contre, il y aurait peut-être une lueur d'espoir pour le petit village de 268 personnes. Le ministre responsable de la Gaspésie, Gaétan Lelièvre, qui avait fait de l'eau potable à La Martre une de ses priorités électorales a indiqué qu'il va rencontrer le sous-ministre Sylvain Boucher cette semaine.
Le ministre Lelièvre veut d'abord établir si tous les plans d'ingénieries sont conformes et conséquemment, si le dossier est prêt à aller de l'avant. Rappelons que le dossier a souvent connu des obstacles dans sa progression en raison de l'instabilité au sein du conseil municipal qui a changé souvent de visage dans les dernières années.
Le plan de Gaétan Lelièvre est de demander un décret au ministère des Affaires municipales afin d'aller chercher plus de 85% de financement habituellement accordé aux municipalités qui doivent réaliser ce type de projets.
Le préfet de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier estime qu'une municipalité aussi petite que La Martre n'a pas les moyens de refiler la facture, qui pourrait s'élever à plus d'une dizaine de millions de dollars, aux citoyens si le modèle du 85% est maintenu.
Aux Méchins, l'ex-maire, Donald Grenier avait réussi à négocier une contribution gouvernementale à hauteur de 90%. Malgré cette hausse, il est fort à parier que la somme restante à payer sera refilée sous forme de taxes aux citoyens comme c'est normalement le cas puisque les revenus des petites municipalités est trop bas.
Dans le cas de La Martre, Gaétan Lelièvre est très conscient qu'il est impensable qu'une municipalité de cette taille puisse absorber de telles dépenses et il a ajouté que 85%, ce n'était pas suffisant. «Ce dossier est une priorité pour moi», a-t-il ajouté.
Lors de la dernière campagne électorale, Pauline Marois, qui était de passage à Sainte-Anne-des-Monts, avait affirmé «qu'il était inacceptable en 2012 que des municipalités n'aient pas les besoins de base comme l'eau potable».
Allen Cormier se souvient très bien de cette déclaration et lui a rappelé lors de son passage à Gaspé il y a quelques semaines. «Elle m'a dit qu'elle allait regarder ça», a-t-il affirmé.
Le ministre Lelièvre a assuré qu'un suivi serait fait d'ici une semaine.
Dans les dernières semaines, la municipalité limitrophe de la Haute-Gaspésie, Les Méchins, a réussi son pari en offrant enfin à ses citoyens de l'eau potable. Dans leur cas aussi, l'avis d'ébullition était en vigueur depuis plus d'une décennie.
Cette annonce a relancé le débat sur la municipalité de La Martre, qui se sent oubliée par le gouvernement du Québec.
Par contre, il y aurait peut-être une lueur d'espoir pour le petit village de 268 personnes. Le ministre responsable de la Gaspésie, Gaétan Lelièvre, qui avait fait de l'eau potable à La Martre une de ses priorités électorales a indiqué qu'il va rencontrer le sous-ministre Sylvain Boucher cette semaine.
Le ministre Lelièvre veut d'abord établir si tous les plans d'ingénieries sont conformes et conséquemment, si le dossier est prêt à aller de l'avant. Rappelons que le dossier a souvent connu des obstacles dans sa progression en raison de l'instabilité au sein du conseil municipal qui a changé souvent de visage dans les dernières années.
Le plan de Gaétan Lelièvre est de demander un décret au ministère des Affaires municipales afin d'aller chercher plus de 85% de financement habituellement accordé aux municipalités qui doivent réaliser ce type de projets.
Le préfet de la Haute-Gaspésie, Allen Cormier estime qu'une municipalité aussi petite que La Martre n'a pas les moyens de refiler la facture, qui pourrait s'élever à plus d'une dizaine de millions de dollars, aux citoyens si le modèle du 85% est maintenu.
Aux Méchins, l'ex-maire, Donald Grenier avait réussi à négocier une contribution gouvernementale à hauteur de 90%. Malgré cette hausse, il est fort à parier que la somme restante à payer sera refilée sous forme de taxes aux citoyens comme c'est normalement le cas puisque les revenus des petites municipalités est trop bas.
Dans le cas de La Martre, Gaétan Lelièvre est très conscient qu'il est impensable qu'une municipalité de cette taille puisse absorber de telles dépenses et il a ajouté que 85%, ce n'était pas suffisant. «Ce dossier est une priorité pour moi», a-t-il ajouté.
Lors de la dernière campagne électorale, Pauline Marois, qui était de passage à Sainte-Anne-des-Monts, avait affirmé «qu'il était inacceptable en 2012 que des municipalités n'aient pas les besoins de base comme l'eau potable».
Allen Cormier se souvient très bien de cette déclaration et lui a rappelé lors de son passage à Gaspé il y a quelques semaines. «Elle m'a dit qu'elle allait regarder ça», a-t-il affirmé.
Le ministre Lelièvre a assuré qu'un suivi serait fait d'ici une semaine.
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