Le Point.fr - Publié le - Modifié le
Le 17 mars, une météorite de 40 kg s'est écrasée à la surface de la Lune, provoquant un éclair si brillant qu'il a, un instant, été visible de la Terre.
Le Point.fr (avec Reuters)
Après l'étude des enregistrements numériques réalisés par un télescope automatisé, les chercheurs ont déterminé que la météorite avait un diamètre de 30 cm environ et qu'il voyageait à une vitesse de 90 000 km/h quand il s'est écrasé sur la Lune avec une puissance équivalente à cinq tonnes de TNT. La même nuit, les caméras ont détecté un nombre inhabituellement élevé de météorites dans l'atmosphère terrestre. La plupart se consument bien avant d'atteindre le sol, mais en février, un astéroïde dont le diamètre a été estimé à 20 cm a explosé au-dessus de Tcheliabinsk, dans l'Oural. La boule de feu et l'énorme onde de choc ont fait plus de 1 500 blessés, endommageant des bâtiments et brisant des vitres. Il s'agissait du plus gros objet ayant frappé la Terre depuis 1908. "La boule de feu russe était bien plus grande en ordre de grandeur et possédait 100 000 fois plus d'énergie", précise dans un courriel Bill Cooke, du Meteorid Environment Office au centre spatial Marshall, à Huntsville dans l'Alabama.
Le chercheur de la Nasa juge toutefois que l'explosion sur la Lune et le fort nombre de météorites observées dans l'atmosphère terrestre le 17 mars ont un lien, la Terre et son satellite voyageant alors dans une région de l'espace truffée d'astéroïdes et de poussière. "Nous surveillerons les signes d'une répétition du phénomène l'an prochain quand le système Terre-Lune repassera dans la même région", conclut Bill Cooke
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire