Dépollution de la rivière Yamaska
Le ministre laisse les intervenants sur leur faim
Première publication 24 mai 2013 à 20h18
Par Marie-Pier Cornellier | TVA Sherbrooke
Il est urgent de trouver des solutions pour redonner vie à la rivière Yamaska, hautement polluée. Les maires des 90 municipalités du bassin versant de la Yamaska n'ont pu compter sur un appui tangible du ministre de l'Environnement. S'il adhère au principe, ce n'est pas lui qui, dans le cadre d'états généraux tenus vendredi à Granby, a le plus amené «d'eau au moulin».
De Cowansville jusqu'à Yamaska, passant par Farnham, Granby et Saint-Hyacinthe, le bassin versant de la Yamaska borde 90 municipalités. Il s'agit de l'affluent le plus pollué du fleuve Saint-Laurent.
Après un an de consultations, de rencontres avec des acteurs clés, l'Organisme de bassin versant de la Yamasaka a présenté un document comprenant 24 objectifs pour assainir l'eau.
«Le but premier est de ralentir l'arrivée des eaux dans la rivière», a insisté le président de l'organisme, Sylvain Michond.
On souhaite que les municipalités améliorent leur système d'épuration des eaux usées et qu'elles établissent des mesures de contrôle des embarcations à moteurs. La pollution ayant des conséquences directes sur les riverains.
Plus de 3900 fermes se trouvent sur le territoire du bassin versant, 67% des eaux de la Yamaska sont contaminées par les activités agricoles.
«C'est très bien comme liste, mais on espère que ça ne dorme pas sur les tablettes», a soutenu Jean-Paul Pelletier du comité environnement de Saint-Césaire.
«Les acteurs se sont rencontrés, concertés. Maintenant, on est rendu à ce que le gouvernement nous supporte», a insisté, François Bonnardel, député de Granby à la Coalition Avenir Québec (CAQ).
Dépolluer a un coût: 100 millions de dollars seraient nécessaires pour les dix prochaines années.
Aucun engagement financier ferme de Québec n'a été dévoilé pour concrétiser le plan d'action. Le ministre aura laissé les intervenants sur leur faim...
De Cowansville jusqu'à Yamaska, passant par Farnham, Granby et Saint-Hyacinthe, le bassin versant de la Yamaska borde 90 municipalités. Il s'agit de l'affluent le plus pollué du fleuve Saint-Laurent.
Après un an de consultations, de rencontres avec des acteurs clés, l'Organisme de bassin versant de la Yamasaka a présenté un document comprenant 24 objectifs pour assainir l'eau.
«Le but premier est de ralentir l'arrivée des eaux dans la rivière», a insisté le président de l'organisme, Sylvain Michond.
On souhaite que les municipalités améliorent leur système d'épuration des eaux usées et qu'elles établissent des mesures de contrôle des embarcations à moteurs. La pollution ayant des conséquences directes sur les riverains.
Plus de 3900 fermes se trouvent sur le territoire du bassin versant, 67% des eaux de la Yamaska sont contaminées par les activités agricoles.
«C'est très bien comme liste, mais on espère que ça ne dorme pas sur les tablettes», a soutenu Jean-Paul Pelletier du comité environnement de Saint-Césaire.
«Les acteurs se sont rencontrés, concertés. Maintenant, on est rendu à ce que le gouvernement nous supporte», a insisté, François Bonnardel, député de Granby à la Coalition Avenir Québec (CAQ).
Dépolluer a un coût: 100 millions de dollars seraient nécessaires pour les dix prochaines années.
Aucun engagement financier ferme de Québec n'a été dévoilé pour concrétiser le plan d'action. Le ministre aura laissé les intervenants sur leur faim...
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