mardi 28 mai 2013

Terrain vert rasé à Rosemont

Des citoyens en colère

Première publication 28 mai 2013 à 00h00
Des citoyens en colère
Crédit photo : archives Agence QMI
Par Emmanuel Delacour | Agence QMI
Des citoyens mécontents se sont présentés lundi soir devant le conseil municipal de la Ville de Montréal afin de dénoncer le comportement d'un promoteur immobilier.
Le regroupement issu de l'arrondissement de Rosemont-La Petite-Patrie s'est dit dégoûté par les actes de la firme Olymbec, qui a récemment rasé une cinquantaine d'arbres matures sur un terrain en friche situé sur la rue Beaubien Ouest, entre Waverly et Saint-Urbain.

(Crédit photo: archives, Agence QMI)
«Olymbec vient court-circuiter les efforts des citoyens pour créer un espace vert dans le secteur, a déploré Simon Van Vliet, un résident du quartier. Ce qui nous choque c'est que la Ville a reconnu la volonté de la population de faire de ce terrain un espace vert tel que le souligne le "Plan de développement urbain, économique et social" (PDUES) créé à la suite des consultations publiques.»
«Nous sommes tous indignés de la coupe d'arbres qui a eu lieu», a répondu le responsable de l'urbanisme au comité exécutif, Alain Tassé.
François Croteau, maire de Rosemont-La Petite-Patrie, a pour sa part promis à une citoyenne présente au conseil qu'un parc sera érigé à l'endroit où les arbres ont disparu.
«Je vous garantis que ce sera un endroit vert et que vous déciderez de ce que vous y trouverez!» a-t-il dit.
Jusqu'en février, le terrain dont il est question était la propriété du Canadien Pacifique (CP) qui l'a vendu à Olymbec.

(Crédit photo: archives, Agence QMI)
La semaine dernière, le promoteur immobilier a complètement défriché l'espace vert, sans avoir obtenu préalablement les permis de l'arrondissement à cet effet. Cet acte a provoqué l'ire du maire de Rosemont, qui l'avait qualifié de «cavalier» et «d'inacceptable», et qui avait promis d'imposer des amendes pouvant aller jusqu'à 5000$ par arbre coupé illégalement.
Pour leur part, les citoyens du quartier font circuler une pétition pour la conservation de l'espace vert, qui a déjà recueilli près de 350 signatures.
De plus, M. Van Vliet demande des explications de la part de la Ville de Montréal en ce qui concerne le temps de réaction de la Ville par rapport au transfert de propriété entre le CP et Olymbec.
«Comment se fait-il qu'il n'y ait pas eu d'alarme de sonnée en février quand espace qui devait être modifié par le PDUES est passé aux mains d'un promoteur immobilier?» s'est interrogé M. Van Vliet

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