Neurofeedback
Un nouveau traitement pour les enfants atteints de TDAH
Première publication 14 mars 2013 à 18h05
TVA Nouvelles
Le cerveau humain: à la fois complexe et fascinant. Pour certains, son activité cérébrale est désorganisée; c'est le cas entre autres pour les gens atteints de déficit de l'attention, de troubles anxieux et d'apprentissage. Il existe au Québec le neurofeedback, un entraînement du cerveau, qui fait ses preuves, petit à petit...
Yoan, 10 ans, atteint de TDAH (TVA Nouvelles)
Yoan, 10 ans, a beaucoup d'énergie à revendre, comme bien des garçons, mais il fait partie de ce 5 % de son groupe d'âge atteint d'un TDAH, trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité. «Avant, il était avec le Ritalin; maintenant, avec le Concerta, mais ce n'est pas encore assez», raconte son père, Gino Arseneault. «Il avait beaucoup de difficulté de concentration et d'analyse», ajoute sa mère, Hélène Ballard.
Hélène Ballard, mère de Yoan (TVA Nouvelles)
La solution pour ses parents: le neurofeedback, cet entraînement du cerveau. «C'est comme si on posait un stéthoscope sur le cœur pour entendre, mais là, c'est pour voir ce qui se passe, explique Sylvain Boucher, neuropsychologue à Granby. Une fois que vous voyez ce qu'il se passe, vous êtes capable, par entraînement, de le modifier, c'est ce qu'on appelle du conditionnement.»
Yoan est plongé dans son animation. «Il est parfaitement concentré; il regarde son environnement, il active son cerveau.» Ils stabilisent ses ondes cérébrales. Résultat: l'animation à l'écran s'active et de la musique se met à jouer dans les oreilles de Yoan. «C'est là l'aspect feedback, poursuit le neuropsychologue. Quand je fais la bonne chose, mon animation ou encore ma musique m'indique que je suis en train de faire la bonne chose avec mon cerveau. Le cerveau va prendre une direction et lorsqu'on lui donne une direction, il va la maintenir.»
Sylvain Boucher, neuropsychologue à Granby (TVA Nouvelles)
Yoan en est à sa 35e séance de neurofeedback. D'une personne à l'autre, un entraînement complet peut varier de 20 à 60 rencontres. Le traitement coûte entre 90 et 120 $ l'heure. Au Québec, c'est plus de 500 personnes qui recourent à cette pratique par année. Cinq neuropsycologues sont certifiés.
D'après un reportage de Marie-Pier Cornellier

Yoan, 10 ans, a beaucoup d'énergie à revendre, comme bien des garçons, mais il fait partie de ce 5 % de son groupe d'âge atteint d'un TDAH, trouble de déficit de l'attention avec hyperactivité. «Avant, il était avec le Ritalin; maintenant, avec le Concerta, mais ce n'est pas encore assez», raconte son père, Gino Arseneault. «Il avait beaucoup de difficulté de concentration et d'analyse», ajoute sa mère, Hélène Ballard.

La solution pour ses parents: le neurofeedback, cet entraînement du cerveau. «C'est comme si on posait un stéthoscope sur le cœur pour entendre, mais là, c'est pour voir ce qui se passe, explique Sylvain Boucher, neuropsychologue à Granby. Une fois que vous voyez ce qu'il se passe, vous êtes capable, par entraînement, de le modifier, c'est ce qu'on appelle du conditionnement.»
Yoan est plongé dans son animation. «Il est parfaitement concentré; il regarde son environnement, il active son cerveau.» Ils stabilisent ses ondes cérébrales. Résultat: l'animation à l'écran s'active et de la musique se met à jouer dans les oreilles de Yoan. «C'est là l'aspect feedback, poursuit le neuropsychologue. Quand je fais la bonne chose, mon animation ou encore ma musique m'indique que je suis en train de faire la bonne chose avec mon cerveau. Le cerveau va prendre une direction et lorsqu'on lui donne une direction, il va la maintenir.»

Yoan en est à sa 35e séance de neurofeedback. D'une personne à l'autre, un entraînement complet peut varier de 20 à 60 rencontres. Le traitement coûte entre 90 et 120 $ l'heure. Au Québec, c'est plus de 500 personnes qui recourent à cette pratique par année. Cinq neuropsycologues sont certifiés.
D'après un reportage de Marie-Pier Cornellier
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