Montréal
Postes Canada livre des colis sur le bord d'une fenêtre
Première publication 3 avril 2013 à 20h07
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Crédit photo : archives, Agence QMI
Par Ève Lévesque | Agence QMI
Des entreprises desservies par le bureau de poste Du Parc entre Saint-Zotique et Jean-Talon, à Montréal, en ont marre. Elles reçoivent parfois leur courrier tard dans la journée et retrouvent leurs colis sur le trottoir.
Louis Dussault, président de K-Films Amériques, sur l'avenue Mozart, a eu une bien mauvaise surprise en arrivant au bureau mercredi matin. Un des colis qu'attendait l'entreprise La Bande à Paul, logée dans le même immeuble, traînait sur le bord d'une fenêtre, tandis que l'autre était par terre, poussé par le vent vers la ruelle.
«C'est irresponsable, déplore M. Dussault. Des paquets de livraison qui arrivaient de l'étranger. Évidemment, ça faisait peut-être deux fois que le facteur tentait de nous livrer nos colis, mais s'il arrive toujours après 17 h, il n'y a plus personne au bureau!»
Selon Martin Imbeault, associé de La Bande à Paul, la situation est inconcevable.
«Que notre courrier arrive tard, c'est une chose, mais quand on achète des biens qui nous parviennent par la poste, et que le facteur les laisse dehors, c'est inacceptable! La sécurité de notre courrier est compromise.»
«La restructuration du service de poste, est-ce que ça veut dire faire la livraison sur le trottoir? S'interroge M. Dussault. Et quand on demande des explications dans nos bureaux locaux, on se fait répondre de faire nos plaintes à Ottawa.»
Pour Postes Canada, «il est clair que la politique n'a pas été respectée. Les facteurs doivent faire la livraison en lieu sûr, soit entre deux portes ou dans une boîte assignée à cet effet, a affirmé la porte-parole Anick Losier. S'il n'est pas capable de livrer en lieu sûr, il faut qu'il remplisse une carte qui redirige le destinataire au comptoir le plus près.»
Mme Losier a réitéré l'importance de faire une plainte au service à la clientèle lorsque ce genre de situation se produit. «Un numéro de dossier serait alors assigné et les superviseurs locaux feront le suivi», a-t-elle dit.
«Ce n'est pas le genre de service qu'on veut offrir à nos clients, et on ne veut surtout pas qu'ils pensent que Postes Canada n'est pas un service sécuritaire, parce que c'est tout le contraire», a ajouté Mme Losier.
Louis Dussault, président de K-Films Amériques, sur l'avenue Mozart, a eu une bien mauvaise surprise en arrivant au bureau mercredi matin. Un des colis qu'attendait l'entreprise La Bande à Paul, logée dans le même immeuble, traînait sur le bord d'une fenêtre, tandis que l'autre était par terre, poussé par le vent vers la ruelle.
«C'est irresponsable, déplore M. Dussault. Des paquets de livraison qui arrivaient de l'étranger. Évidemment, ça faisait peut-être deux fois que le facteur tentait de nous livrer nos colis, mais s'il arrive toujours après 17 h, il n'y a plus personne au bureau!»
Selon Martin Imbeault, associé de La Bande à Paul, la situation est inconcevable.
«Que notre courrier arrive tard, c'est une chose, mais quand on achète des biens qui nous parviennent par la poste, et que le facteur les laisse dehors, c'est inacceptable! La sécurité de notre courrier est compromise.»
«La restructuration du service de poste, est-ce que ça veut dire faire la livraison sur le trottoir? S'interroge M. Dussault. Et quand on demande des explications dans nos bureaux locaux, on se fait répondre de faire nos plaintes à Ottawa.»
Pour Postes Canada, «il est clair que la politique n'a pas été respectée. Les facteurs doivent faire la livraison en lieu sûr, soit entre deux portes ou dans une boîte assignée à cet effet, a affirmé la porte-parole Anick Losier. S'il n'est pas capable de livrer en lieu sûr, il faut qu'il remplisse une carte qui redirige le destinataire au comptoir le plus près.»
Mme Losier a réitéré l'importance de faire une plainte au service à la clientèle lorsque ce genre de situation se produit. «Un numéro de dossier serait alors assigné et les superviseurs locaux feront le suivi», a-t-elle dit.
«Ce n'est pas le genre de service qu'on veut offrir à nos clients, et on ne veut surtout pas qu'ils pensent que Postes Canada n'est pas un service sécuritaire, parce que c'est tout le contraire», a ajouté Mme Losier.
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