Potagers de façades à Drummondville
Un règlement respectueux de l'environnement et des citoyens
Première publication 2 avril 2013 à 19h17
Par Anne Préfontaine | TVA Sherbrooke
Les tomates, les haricots et les carottes pourront être cultivés devant les résidences à Drummondville. La nouvelle réglementation a été fortement inspirée par le couple de jardiniers qui a aménagé l'été dernier un potager en façade de leur maison.
Michel Beauchamp et Josée Landry (TVA Nouvelles)
C'est en présence du couple de jardiniers désormais célèbre que l'administration municipale a décrit sa réglementation autorisant les potagers devant les résidences. L'été dernier, le potager dans la cour avant du couple avait créé toute une controverse. La Ville s'était montrée tolérante, mais comptait interdire la pratique l'automne dernier. Finalement, les élus ont fait volte-face. «Ce n'est pas un débat où il y eu beaucoup de subtilités dans les médias sociaux, déclare la mairesse de Drummondville, Francine Ruest Jutras. Ça avait roulé carré!» «On vous avait lancé des tomates?» «Oui!» dit-elle en riant.
Oui aux potagers en façade des maisons, mais pas n'importe comment. Par exemple, les plantations ne devront pas excéder un mètre de hauteur en bordure de rue. L'aménagement pourra s'étendre sur l'emprise de la ville, la servitude, mais il devra être démantelé au besoin. «De voir que c'est toléré sur l'emprise, c'est merveilleux», soutient M. Beauchamp. C'est un règlement intelligent, respectueux de l'environnement, des droits des citoyens.
«L'agriculture urbaine, c'est dans l'air du temps», ajoute la mairesse. Il y a très peu de municipalités au Québec qui ont ce type de règlement. Lorsqu'on a décidé de s'y attaquer, on s'est dit qu'on ferait peut-être école; je pense que c'est bien parti!»
Seulement quatre municipalités selon Drummondville possèdent une réglementation semblable. «On est content de la réglementation, dse réjouit Josée Landry, la conjointe de M. Beauchamp. Je pense que ça va permettre une bonne marge de manœuvre pour ceux qui veulent faire un potager en façade.»
Michel Beauchamp et Josée Landry (TVA Nouvelles)C'est en présence du couple de jardiniers désormais célèbre que l'administration municipale a décrit sa réglementation autorisant les potagers devant les résidences. L'été dernier, le potager dans la cour avant du couple avait créé toute une controverse. La Ville s'était montrée tolérante, mais comptait interdire la pratique l'automne dernier. Finalement, les élus ont fait volte-face. «Ce n'est pas un débat où il y eu beaucoup de subtilités dans les médias sociaux, déclare la mairesse de Drummondville, Francine Ruest Jutras. Ça avait roulé carré!» «On vous avait lancé des tomates?» «Oui!» dit-elle en riant.
Oui aux potagers en façade des maisons, mais pas n'importe comment. Par exemple, les plantations ne devront pas excéder un mètre de hauteur en bordure de rue. L'aménagement pourra s'étendre sur l'emprise de la ville, la servitude, mais il devra être démantelé au besoin. «De voir que c'est toléré sur l'emprise, c'est merveilleux», soutient M. Beauchamp. C'est un règlement intelligent, respectueux de l'environnement, des droits des citoyens.
«L'agriculture urbaine, c'est dans l'air du temps», ajoute la mairesse. Il y a très peu de municipalités au Québec qui ont ce type de règlement. Lorsqu'on a décidé de s'y attaquer, on s'est dit qu'on ferait peut-être école; je pense que c'est bien parti!»
Seulement quatre municipalités selon Drummondville possèdent une réglementation semblable. «On est content de la réglementation, dse réjouit Josée Landry, la conjointe de M. Beauchamp. Je pense que ça va permettre une bonne marge de manœuvre pour ceux qui veulent faire un potager en façade.»
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