Hôpital du Haut-Richelieu
De l'amiante dans l'édifice
Première publication 29 mars 2013 à 15h50
 |
Crédit photo : archives, Agence QMI
L'amiante est toujours présent dans certaines parties de l'édifice de l'Hôpital du Haut-Richelieu
Par Katina Diep | Agence QMI
L'amiante est toujours présent dans certaines parties de l'édifice de l'Hôpital du Haut-Richelieu. Pour éviter tout danger d'inhalation lors de travaux de maintenance, une équipe de spécialistes est appelée en renfort pour retirer la fibre nocive.
À la suite de la diffusion des données spécifiant que 100 établissements de santé au Québec contenaient toujours de l'amiante, Karine Trudeau, conseillère en communications du Centre de santé et de services Haut-Richelieu-Rouville (CSHRR), souligne que «ce n'est pas une nouvelle pour notre établissement».
La présence du matériau isolant ne représente pas de risque pour la santé, selon Louis Lamontagne directeur des services techniques et d'hôtellerie du CSSS, il rappelle que la matière était à l'origine utilisée dans les années 70, comme isolant.
L'amiante n'est pas volatile dans le bâtiment de l'hôpital et une équipe de spécialistes est convoquée au besoin avec les précautions nécessaires pour enlever la fibre, afin d'éviter qu'une personne ne respire les particules.
«Depuis plusieurs années, nous savons que certains secteurs de l'édifice sont ciblés, dans des endroits où il y a des tuyaux, par exemple, dans les salles mécaniques», a-t-il précisé.
Il est impossible de savoir quel est le pourcentage de la présence de l'amiante à l'Hôpital du Haut-Richelieu, toutefois, la direction soutient que la portion est toujours en constante diminution.
«Avec les années, il en reste de moins en moins et elle est éliminée selon les règles. Chaque fois que des travaux sont prévus, dans des endroits où il y a présence de l'isolant, nous suivons un protocole d'intervention», a ajouté M. Lamontagne.
En vertu du « Code de sécurité pour les travaux de construction », il existe trois niveaux de risques classifiés lors d'exposition à l'amiante.
La réparation d'une section d'un tuyau isolé avec de l'amiante chrysotile (la plus répandue) entre dans les risques modérés.
Alors que se déroule le chantier de construction pour la nouvelle partie de l'Hôpital, il faut savoir que les matériaux les plus récents pour leurs propriétés isolantes sont utilisés.
Le porte-parole de la CSST, Jacques Nadeau, soutient que 75 % des décès reliés à des maladies pulmonaires sont liés à l'amiante.
En 2010, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) dénombrait 119 décès attribuables aux maladies professionnelles, dont 90 en lien avec l'inhalation de fibres d'amiante au Québec.
La Commission indique sur son site Internet qu'aucune négligence n'est tolérée lorsqu'il s'agit de protéger une équipe de travailleurs susceptibles d'être en contact avec la fibre.
Advenant le non-respect du protocole de sécurité en présence de l'amiante, la CSST possède l'autorité d'imposer l'arrêt des travaux, qui pourrait mener à des poursuites judiciaires envers un employeur fautif.
À la suite de la diffusion des données spécifiant que 100 établissements de santé au Québec contenaient toujours de l'amiante, Karine Trudeau, conseillère en communications du Centre de santé et de services Haut-Richelieu-Rouville (CSHRR), souligne que «ce n'est pas une nouvelle pour notre établissement».
La présence du matériau isolant ne représente pas de risque pour la santé, selon Louis Lamontagne directeur des services techniques et d'hôtellerie du CSSS, il rappelle que la matière était à l'origine utilisée dans les années 70, comme isolant.
L'amiante n'est pas volatile dans le bâtiment de l'hôpital et une équipe de spécialistes est convoquée au besoin avec les précautions nécessaires pour enlever la fibre, afin d'éviter qu'une personne ne respire les particules.
«Depuis plusieurs années, nous savons que certains secteurs de l'édifice sont ciblés, dans des endroits où il y a des tuyaux, par exemple, dans les salles mécaniques», a-t-il précisé.
Il est impossible de savoir quel est le pourcentage de la présence de l'amiante à l'Hôpital du Haut-Richelieu, toutefois, la direction soutient que la portion est toujours en constante diminution.
«Avec les années, il en reste de moins en moins et elle est éliminée selon les règles. Chaque fois que des travaux sont prévus, dans des endroits où il y a présence de l'isolant, nous suivons un protocole d'intervention», a ajouté M. Lamontagne.
En vertu du « Code de sécurité pour les travaux de construction », il existe trois niveaux de risques classifiés lors d'exposition à l'amiante.
La réparation d'une section d'un tuyau isolé avec de l'amiante chrysotile (la plus répandue) entre dans les risques modérés.
Alors que se déroule le chantier de construction pour la nouvelle partie de l'Hôpital, il faut savoir que les matériaux les plus récents pour leurs propriétés isolantes sont utilisés.
Maladies graves
Les maladies susceptibles d'être développées à la suite d'un contact respiratoire avec des particules d'amiante vont de l'amiantose au cancer du poumon.Le porte-parole de la CSST, Jacques Nadeau, soutient que 75 % des décès reliés à des maladies pulmonaires sont liés à l'amiante.
En 2010, la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) dénombrait 119 décès attribuables aux maladies professionnelles, dont 90 en lien avec l'inhalation de fibres d'amiante au Québec.
La Commission indique sur son site Internet qu'aucune négligence n'est tolérée lorsqu'il s'agit de protéger une équipe de travailleurs susceptibles d'être en contact avec la fibre.
Advenant le non-respect du protocole de sécurité en présence de l'amiante, la CSST possède l'autorité d'imposer l'arrêt des travaux, qui pourrait mener à des poursuites judiciaires envers un employeur fautif.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire