Obésité au Québec
Plus problématique dans les régions éloignées
Première publication 23 avril 2013 à 14h04
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Crédit photo : archives
C'est 3 millions d'adultes québécois qui ont maintenant un surplus de poids
Par Gilles Turmel | Agence QMI
C'est 3 millions d'adultes québécois qui ont maintenant un surplus de poids. De ce nombre impressionnant, un million d'entre eux sont considérés comme obèses. La problématique est la plus criante dans l'Est-du-Québec.
Aujourd'hui, 17 % des Québécois qui sont considérés comme obèses. Cette proportion atteint 23 % chez les résidents de la Côte-Nord, 20 % en Abitibi-Témiscaminque et 19 et demi% en Gaspésie. Quant aux régions de Québec et du Saguenay-Lac-Saint-Jean, elles affichent un taux d'obésité inférieur à 13 %.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces différences, mais la situation est devenue très préoccupante, surtout dans les régions dites éloignées, selon l'Institut national de santé publique.
Parmi les explications avancées par les chercheurs, l'absence de transport en commun dans les régions éloignées aurait pour effet de forcer les gens à prendre leur voiture, adoptant du même coup un style de vie plus sédentaire.
Alors qu'un adulte sur trois présentait un problème d'embonpoint en 1987, cette statistique est maintenant d'un adulte sur deux.
Heureusement, les chercheurs remarquent que l'augmentation du nombre de personnes avec un surplus de poids est plus lente depuis le début des années 2000. Il s'agit d'un signe encourageant. Par contre, si le nombre de cas d'obésité en général s'est stabilisé au Québec depuis une douzaine d'années, l'obésité comportant un excès de poids supérieur à 45 kilos et dite «très sévère» a progressé de façon importante pendant la même période.
Aujourd'hui, 17 % des Québécois qui sont considérés comme obèses. Cette proportion atteint 23 % chez les résidents de la Côte-Nord, 20 % en Abitibi-Témiscaminque et 19 et demi% en Gaspésie. Quant aux régions de Québec et du Saguenay-Lac-Saint-Jean, elles affichent un taux d'obésité inférieur à 13 %.
Plusieurs facteurs peuvent expliquer ces différences, mais la situation est devenue très préoccupante, surtout dans les régions dites éloignées, selon l'Institut national de santé publique.
Parmi les explications avancées par les chercheurs, l'absence de transport en commun dans les régions éloignées aurait pour effet de forcer les gens à prendre leur voiture, adoptant du même coup un style de vie plus sédentaire.
Alors qu'un adulte sur trois présentait un problème d'embonpoint en 1987, cette statistique est maintenant d'un adulte sur deux.
Heureusement, les chercheurs remarquent que l'augmentation du nombre de personnes avec un surplus de poids est plus lente depuis le début des années 2000. Il s'agit d'un signe encourageant. Par contre, si le nombre de cas d'obésité en général s'est stabilisé au Québec depuis une douzaine d'années, l'obésité comportant un excès de poids supérieur à 45 kilos et dite «très sévère» a progressé de façon importante pendant la même période.
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