Traquez les Ogm !
L’Afssa nous l’assure : les Ogm
sont sans danger. Sauf qu’en passant au crible les études sur le
maïs transgénique Mon863 du géant Monsanto, le chercheur
Gilles-Eric Séralini, de l’université de Caen, s’est aperçu
que les rats mâles qui en avaient mangé étaient moins gros et
avaient les reins plus petits que ceux qui n’en avaient pas
consommé. Les femelles, elles, étaient plus fortes et avaient un
foie plus important, leur taux de triglycérides était plus élevé
et celui de leurs globules rouges naissants diminué de moitié.
Une autre étude réalisée à la
demande du ministère de la Santé autrichien indique que plus des
souris avaient été engraissées au Mon810, un autre maïs
transgénique, moins elles arrivaient à se reproduire à la
troisième génération.
Quid des Ogm dans nos assiettes ? On en
mange à notre insu. En effet, 80 % des animaux d’élevage sont
nourris aux Ogm. On en retrouve donc forcément des traces dans le
steak, les œufs, le lait... Le hic, c’est que si la réglementation
impose un étiquetage sur les produits contenant plus de 0,9 % d’Ogm,
elle reste muette sur le reste.
Pour débusquer les Ogm dans
l’alimentation, consulter le site www.guide-ogm.greenpeace.fr
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