L’aspartame est-il cancérigène ?
La question est en débat depuis
longtemps. Mais selon les travaux du Dr Soffritti, il n’y a guère
de doute : en 2011, ce scientifique italien a montré que des rats et
des souris consommant de l’aspartame, même à dose modérée,
développaient des cancers. Cet édulcorant, découvert par hasard en
1965 par un chimiste qui était en train de mettre au point un
médicament anti-ulcéreux, est présent dans plus de 6000 produits
de consommation. Environ 200 millions de personnes en utilisent dans
le monde.
Au Danemark, une étude a montré que
les femmes qui buvaient au moins une boisson à l’aspartame par
jour avaient 38% de risques en plus d’accoucher d’un prématuré.
Plus troublant : on ne sait pas comment
a été calculée la dose journalière admissible (Dja) que nous
pouvons ingurgitée.
"Quand avec Corinne Lepage du
Criigen, nous avons demandé à l’Efsa les données brutes sur
lesquelles elle s’était appuyée pour définir la Dja, elle nous a
répondu qu’elle ne les avait jamais eues. Une autorisation de
commercialisation a donc été donnée sans que l’on sache ce qu’il
y avait dans le dossier, c’est assez inquiétant", expliquait
Florent Saint-Martin, professeur associé à Science-Po Paris, lors
d’une conférence organisée par Prescrire sur "L’accès
public aux données de santé", le 31 janvier dernier.
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