vendredi 22 février 2013

Obésité, diabète, stérilité, cancers... les dégâts de la malbouffe
Quoi qu’il en soit, à en croire l’explosion des maladies chroniques (non infectieuses), la malbouffe a déjà fait des ravages : 4 millions d’obèses en France, 3 millions de diabétiques, 180 000 décès chaque année par maladies cardio-vasculaires, une augmentation de 63 % des nouveaux cas de cancers en vingt ans. Ajouter à cela 10 à 15 % de couples stériles en Europe, contre 5 % en 1960, l’augmentation des pubertés précoces et des malformations génitales…
Sans virer parano, des nutritionnistes ont décidé de réagir en créant l’Association de diététique et nutrition critiques : « L’objectif est de produire une information de qualité indépendante aux diététiciens et aux nutritionnistes, explique son président, Paul Scheffer. Les conflits d’intérêts ne sont pas toujours compatibles avec la santé publique, on l’a vu avec le Mediator, et, vu les enjeux commerciaux, on pourrait avoir la même chose en nutrition.  »
De leur côté, les consommateurs ne sont plus prêts non plus à avaler n’importe quelle salade. Ils sont environ 80 % à dire non aux Ogm et ils sont désormais 200 000 à adhérer à une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap), à se tourner vers les petits producteurs locaux ou vers le bio, ou, tout simplement, à se remettre aux fourneaux.
Le risque, dans l’affaire, serait que se développe une alimentation à deux vitesses : le moins bon pour les plus démunis, les plus touchés par l’obésité, le meilleur pour les autres. A moins que la révolution alimentaire ne soit en marche…

Aspartame : le Réseau environnement santé demande au ministre de la Santé d’alerter les femmes enceintes
Le Réseau environnement santé (Res) a, dans un courrier du 15 novembre, interpellé le ministre de la Santé afin qu’il alerte les femmes enceintes sur les risques d’accouchement prématuré liés à la consommation d’aspartame. Un édulcorant que l’on retrouve dans près de 6 000 produits, notamment dans les chewing-gum ou sodas lights.

Le Res y rappelle que le ministre a déclaré en octobre dernier : “s’il y avait un rapport qui disait clairement ’cela représente un danger, il faut retirer’,je n’hésiterais pas à la faire, mais ce n’est pas le cas”.


Mais si, affirme le Réseau qui rappelle à l’occasion de la Journée de la prématurité (le 17 novembre) qu’une étude danoise réalisée l’an dernier auprès de 60 000 a mis en évidence “un taux plus élevée de naissance prématurée tardive (soit entre les 32e et 36e semaine d’aménorrhée), proportionnel à la consommation de boissons gazeuses avec édulcorants”.

Avec un soda light par jour, le risque d’accouchement prématuré augmente de 27 %, de 35 % pour deux canettes quotidiennes. Avec quatre canettes par jour, le risque augmenterait de 78%.

Le Réseau environnement santé rappelle également à Xavier Bertrand que plusieurs autres études ont montré que la naissance prématurée tardive présentait des risques pour la santé de l’enfant, par exemple un risque de retards de développement doublé à l’âge de deux ans.
Res souligne que depuis la publication de l’étude danoise, plus de 700 000 enfants sont nés en France, sans que les mères consommant de l’aspartame ne soient informées du risque.







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