Pas si "light", l’aspartame
Sans devenir parano, mieux vaut
connaître les dangers de notre alimentation pour éviter de
s’empoisonner à petit feu… Nos astuces pour déjouer les pièges
de la malbouffe.
Poids lourd des produits « light
», l’aspartame est l’édulcorant le plus utilisé dans le monde
: environ 200 millions de personnes en consomment. Non sans
risques, selon deux récentes études. L’une, menée auprès de 60
000 femmes au Danemark, suggère que celles qui boivent au moins une
boisson à l’aspartame par jour durant leur grossesse ont 38 % de
risques supplémentaires d’accoucher prématurément.
L’autre, réalisée en Italie, montre
des effets cancérigènes sur le foie et le poumon des rongeurs. Des
travaux plus anciens, réalisés in vitro, laissent penser que
l’aspartame peut aussi ravager les neurones.
Jusque-là, pas de quoi ébranler les
autorités sanitaires… Sauf que, suite aux pressions du Réseau
environnement santé, la dose journalière admissible (Dja), fixée à
40 mg par kilo de poids, soit, pour un enfant de 30 kilos,
1 200 mg, devrait être réévaluée en septembre par la
Direction générale de la santé et des consommateurs de la
Commission européenne.
Toute la question est de savoir sur
quelles études elle va se baser : celles des fabricants, à partir
desquelles a été calculée la Dja, selon le documentaire de
Marie-Monique Robin Notre poison quotidien, ou celles qui dérangent
? A moins que l’édulcorant passe définitivement aux oubliettes :
une étude publiée l’année dernière suggère, en effet, que les
boissons « light » feraient grossir. On vous l’avait dit,
c’est du lourd !
L’astuce
Si vous êtes diabétique ou accro au «
light », optez pour un édulcorant naturel, style Stevia, même
si on manque d’études pour l’évaluer. L’aspartame s’appelle
E951 sur les étiquettes, 1 cannette de Coca light en contient 80 mg.
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