vendredi 22 février 2013


Pas si "light", l’aspartame


Sans devenir parano, mieux vaut connaître les dangers de notre alimentation pour éviter de s’empoisonner à petit feu… Nos astuces pour déjouer les pièges de la malbouffe.

Poids lourd des produits «  light  », l’aspartame est l’édulcorant le plus utilisé dans le monde : environ 200 millions de personnes en consomment. Non sans risques, selon deux récentes études. L’une, menée auprès de 60 000 femmes au Danemark, suggère que celles qui boivent au moins une boisson à l’aspartame par jour durant leur grossesse ont 38 % de risques supplémentaires d’accoucher prématurément.

L’autre, réalisée en Italie, montre des effets cancérigènes sur le foie et le poumon des rongeurs. Des travaux plus anciens, réalisés in vitro, laissent penser que l’aspartame peut aussi ravager les neurones.

Jusque-là, pas de quoi ébranler les autorités sanitaires… Sauf que, suite aux pressions du Réseau environnement santé, la dose journalière admissible (Dja), fixée à 40 mg par kilo de poids, soit, pour un enfant de 30 kilos, 1 200 mg, devrait être réévaluée en septembre par la Direction générale de la santé et des consommateurs de la Commission européenne.

Toute la question est de savoir sur quelles études elle va se baser : celles des fabricants, à partir desquelles a été calculée la Dja, selon le documentaire de Marie-Monique Robin Notre poison quotidien, ou celles qui dérangent  ? A moins que l’édulcorant passe définitivement aux oubliettes : une étude publiée l’année dernière suggère, en effet, que les boissons «  light  » feraient grossir. On vous l’avait dit, c’est du lourd  !

L’astuce

Si vous êtes diabétique ou accro au «  light  », optez pour un édulcorant naturel, style Stevia, même si on manque d’études pour l’évaluer. L’aspartame s’appelle E951 sur les étiquettes, 1 cannette de Coca light en contient 80 mg.




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire