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Santé
Pilules de 3e et 4e générations :
les plaintes s’accumulent
Depuis deux mois, les plaintes se
multiplient contre les pilules contraceptives de 3e et 4e
générations. Une soixantaine de victimes, âgées pour la plupart
de 16 à 35 ans, ont déposé plainte aujourd’hui au pôle de santé
publique du tribunal de grande instance de Paris. Fin janvier,
quatorze autres plaintes avaient déjà été enregistrées pour
"homicide involontaire" et "atteinte involontaire à
l’intégrité de la personne humaine", contre cinq
laboratoires fabriquant des pilules contraceptives de 3e et 4e
générations et contre l’Agence nationale de sécurité du
médicament (Ansm).
Aujourd’hui, les dossiers concernent
également le médicament acnéique Diane 35, prescrit abusivement
comme contraceptif oral. Selon les avocats des plaignantes, 650
autres victimes de Diane 35 s’apprêteraient à porter plainte
bientôt. « Nous souhaitons, par cette démarche, obtenir une
réaction de l’agence du médicament et du gouvernement de sorte
que comme pour Diane 35, la commercialisation des pilules 3ème et
4ème générations soit suspendue », ont-ils précisé.
Les pilules de 3ème et 4ème
génération ne seront plus remboursées à partir du 31 mars
prochain et ne devront être proposées aux femmes qu’en seconde
intention, quand aucune autre pilule de 2ème génération ou
qu’aucun autre moyen contraceptif ne sont possibles. La ministre de
la Santé a saisi, par ailleurs, l’Agence européenne du médicament
pour revoir leur autorisation de mise sur le marché.
Quant à Diane 35, elle sera retirée
du marché fin avril, l’Agence nationale de sécurité des
médicaments (Ansm) ayant estimé que le bénéfice-risque de cette
molécule et de ses génériques est défavorable dans le traitement
de l’acné. L’Ansm a également rappelé que ce médicament n’a
jamais eu d’autorisation de mise sur le marché (AMM) comme
contraceptif.
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