vendredi 22 février 2013


Laitages : nos amis pour la vie ?



Sans devenir parano, mieux vaut connaître les dangers de notre alimentation pour éviter de s’empoisonner à petit feu… Nos astuces pour déjouer les pièges de la malbouffe.

Le Programme national nutrition santé le dit : il faut manger 3 ou 4 produits laitiers par jour. Ils apportent du calcium, du zinc, du magnésium, du phosphore, des vitamines… Que du bon pour renforcer notre squelette.
Quoique  ! En 2005, une étude de l’Organisation mondiale de la santé a montré qu’il y aurait autant de risques d’ostéoporose chez les consommateurs de laitages que chez les non-consommateurs. Un résultat peu surprenant quand on sait que les Asiatiques, qui ne boivent quasi pas de lait, ont moins de fractures du col du fémur que les Européens et les Américains, qui en sont friands. L’explication qui prévaut est que plus un organisme recevrait de calcium plus il perdrait sa capacité à le fixer.

Autre pavé dans la mare laitière : alors que le calcium pourrait protéger du cancer de l’intestin, l’excès de produits laitiers pourrait augmenter le risque de cancer de la prostate. A quel saint se vouer  ? Pas à «  celui  » des mamans, le lait maternel est bourré de polluants chimiques. Ni à celui des vaches et autres animaux, qui se nourrissent de moins en moins d’herbe des pâturages. D’ailleurs, des chercheurs se demandent si les probiotiques, comme les lactobacillus ou les bifidobacterium, à la mode dans certains yaourts, ne feraient pas de nous des obèses.
Une étude montre que, quand ils sont employés comme facteur de croissance chez les poulets et les porcs, ces derniers grossissent plus que la normale en un temps record.

Tellement énorme qu’une étude européenne est en cours.


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