Laitages : nos amis pour la vie ?
Sans devenir parano, mieux vaut
connaître les dangers de notre alimentation pour éviter de
s’empoisonner à petit feu… Nos astuces pour déjouer les pièges
de la malbouffe.
Le Programme national nutrition santé
le dit : il faut manger 3 ou 4 produits laitiers par jour. Ils
apportent du calcium, du zinc, du magnésium, du phosphore, des
vitamines… Que du bon pour renforcer notre squelette.
Quoique ! En 2005, une étude de
l’Organisation mondiale de la santé a montré qu’il y aurait
autant de risques d’ostéoporose chez les consommateurs de laitages
que chez les non-consommateurs. Un résultat peu surprenant quand on
sait que les Asiatiques, qui ne boivent quasi pas de lait, ont moins
de fractures du col du fémur que les Européens et les Américains,
qui en sont friands. L’explication qui prévaut est que plus un
organisme recevrait de calcium plus il perdrait sa capacité à le
fixer.
Autre pavé dans la mare laitière :
alors que le calcium pourrait protéger du cancer de l’intestin,
l’excès de produits laitiers pourrait augmenter le risque de
cancer de la prostate. A quel saint se vouer ? Pas à « celui
» des mamans, le lait maternel est bourré de polluants chimiques.
Ni à celui des vaches et autres animaux, qui se nourrissent de moins
en moins d’herbe des pâturages. D’ailleurs, des chercheurs se
demandent si les probiotiques, comme les lactobacillus ou les
bifidobacterium, à la mode dans certains yaourts, ne feraient pas de
nous des obèses.
Une étude montre que, quand ils sont
employés comme facteur de croissance chez les poulets et les porcs,
ces derniers grossissent plus que la normale en un temps record.
Tellement énorme qu’une étude
européenne est en cours.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire