Le plastique, pas fantastique
Sans devenir parano, mieux vaut
connaître les dangers de notre alimentation pour éviter de
s’empoisonner à petit feu… Nos astuces pour déjouer les pièges
de la malbouffe.
Bisphénol A (Bpa), phtalates : deux
noms barbares pour désigner deux substances chimiques présentes
dans certains plastiques servant à conditionner des produits
alimentaires. La mauvaise nouvelle, c’est que ce sont des
perturbateurs endocriniens suspectés d’engendrer des troubles de
la fertilité, des malformations fœtales, des pubertés précoces,
voire des cancers.
Sous l’effet de la chaleur ou au
contact d’un corps gras, ils migrent dans les aliments et on en
retrouve dans 95 % des échantillons d’urines. En 2010, le Bpa a
été interdit dans les biberons, c’est un début, mais il y en a
encore dans les intérieurs plastifiés des boîtes de lait en
poudre, sur les couvercles des petits pots, les parois des boîtes de
conserve et des cannettes…
En avril dernier, après avoir épluché
près de 1 000 études, l’Institut national de veille sanitaire
(Invs) s’est estimé particulièrement préoccupé par les effets
du Bpa sur la qualité du sperme : « On ne peut pas considérer que
le bisphénol A, aux doses auxquelles la population générale est
exposée, est sans danger pour le versant masculin de la fonction de
la reproduction. »
Si on ajoute à cela les phtalates, que
l’on trouve dans les films alimentaires souples, les barquettes de
plats tout préparés pour micro-ondes, les bouteilles plastique…
les messieurs ont du souci à se faire.
Astuce
Consommez rapidement les conserves,
plus vous les gardez, plus le Bpa imprégnera les aliments, surtout
s’ils sont gras. Ne mettez pas de plastique au micro-ondes,
réchauffez les aliments dans un plat en verre. N’abusez pas des
récipients en silicone à la mode, on ne sait pas trop ce qu’ils
peuvent diffuser.
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