vendredi 22 février 2013


Sucre : l’allié obésité

Selon une récente étude, 85 % de notre alimentation ne présente aucun risque sanitaire. Et pourtant, entre polluants chimiques invisibles mais qui s’accumulent et nourriture industrielle trop grasse, trop salée ou trop sucrée… manger sain devient de plus en plus compliqué.

Encore une petite douceur  ? Non, merci. Car si notre organisme a besoin de sucre, trop c’est trop. On en consomme dix fois plus aujourd’hui qu’il y a cent ans. De là à penser que, en plus des caries, il pourrait être responsable de l’épidémie d’obésité et de diabète, il n’y a qu’un pas que l’Afssa a franchi en nous conseillant d’en manger 25 % de moins.

Difficile, car que ce soit sous forme de saccharose (sucre de table), de sirop de glucose ou de fructose, les sucres «  ajoutés  » se cachent partout, pas seulement dans les desserts (il y a l’équivalent de 5 morceaux dans une Danette au chocolat) ou les sodas (6 dans un verre de Coca), mais aussi dans le céleri et les carottes vendus en barquettes ou le ketchup (4,5 pour 100 grammes)… Mais pourquoi se gêner puisque, selon les auteurs de Vive la malbouffe (éd. Hoëbeke, 19 euros), l’industrie sucrière affirme sur son site Internet que le sucre pourrait être un «  allié minceur  » et que s’en priver en cas de régime «  n’engendre souvent que de grandes frustrations  ». Surtout pour elle.

Astuce :
Choisir des aliments sucrés qui apportent des bénéfices (miel, fruits, confitures et compotes maison), traquer les sucres ajoutés, réserver pâtisseries et sodas aux jours de fête, limiter la consommation de desserts lactés, brioches, glaces, céréales du petit déjeuner, etc., et de produits contenant du sirop de fructose ou de glucose.



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