Québec
Le cannabis au volant est détectable
Première publication 10 juin 2013 à 20h03
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Crédit photo : archives, Agence QMI
Cannabis et conduite automobile ne font pas bon ménage
Par Jean-François Racine | Agence QMI
Trop de gens croient encore à tort que les policiers ne peuvent pas détecter les conducteurs qui ont les facultés affaiblies par la drogue. La Société d'assurance automobile du Québec (SAAQ) a décidé de s'attaquer au problème.
La présence de drogues dans le sang, illégales ou non, a été constatée chez près de 30 % des conducteurs décédés de 2006 à 2010.
«Toutes les drogues agissent sur le cerveau et ses effets sont incompatibles avec la conduite automobile. Le cannabis n'est pas moins dangereux que les autres. Elles sont toutes à proscrire et les policiers sont formés pour détecter les conducteurs «gelés», peu importe la substance», affirme la SAAQ dans sa nouvelle campagne de sensibilisation 2013.
Des outils
«C'est maintenant détectable et les policiers ont été formés. C'est le message qu'on veut passer. Une personne sur deux croit encore qu'il n'est pas possible de le faire», a expliqué le porte-parole Mario Vaillancourt.
«Une consommation excessive de cannabis va amener certains symptômes et la personne ne sera pas apte à conduire son véhicule. Il y a des signes particuliers et nous avons des outils», a ajouté Nancy Roussel, de la police de Québec.
Outre le cannabis, les stimulants et les dépresseurs modifient aussi les comportements.
Les tests du mouvement des yeux, de la démarche et de l'équilibre peuvent suffire à mettre un conducteur en état d'arrestation. Au poste, des experts en reconnaissance de drogues font passer une série de tests plus poussés.
L'alcool au volant continue aussi de faire partie du message de prévention à deux volets, puisque 44 % des conducteurs morts au Québec de 2007 à 2011 avaient de l'alcool dans le sang. L'avertissement est simple: les facultés sont affaiblies bien avant le fameux .08.
La présence de drogues dans le sang, illégales ou non, a été constatée chez près de 30 % des conducteurs décédés de 2006 à 2010.
«Toutes les drogues agissent sur le cerveau et ses effets sont incompatibles avec la conduite automobile. Le cannabis n'est pas moins dangereux que les autres. Elles sont toutes à proscrire et les policiers sont formés pour détecter les conducteurs «gelés», peu importe la substance», affirme la SAAQ dans sa nouvelle campagne de sensibilisation 2013.
Des outils
«C'est maintenant détectable et les policiers ont été formés. C'est le message qu'on veut passer. Une personne sur deux croit encore qu'il n'est pas possible de le faire», a expliqué le porte-parole Mario Vaillancourt.
«Une consommation excessive de cannabis va amener certains symptômes et la personne ne sera pas apte à conduire son véhicule. Il y a des signes particuliers et nous avons des outils», a ajouté Nancy Roussel, de la police de Québec.
Outre le cannabis, les stimulants et les dépresseurs modifient aussi les comportements.
Les tests du mouvement des yeux, de la démarche et de l'équilibre peuvent suffire à mettre un conducteur en état d'arrestation. Au poste, des experts en reconnaissance de drogues font passer une série de tests plus poussés.
L'alcool au volant continue aussi de faire partie du message de prévention à deux volets, puisque 44 % des conducteurs morts au Québec de 2007 à 2011 avaient de l'alcool dans le sang. L'avertissement est simple: les facultés sont affaiblies bien avant le fameux .08.
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