Éducation secondaire
Un élève sur trois victime d'intimidation
Première publication 23 mai 2013 à 17h36
Crédit photo : Archives TVA Nouvelles
Par Louis Gagné | Agence QMI
Plus d'un élève du secondaire sur trois affirme avoir été victime d'intimidation à l'école, selon une étude publiée jeudi par l'Institut de la statistique du Québec. Le document révèle également que 30% des jeunes vivant une relation amoureuse ont subi au moins une forme de violence de la part de leur partenaire.
Selon l'Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011 (EQSJS), 36% des élèves disent avoir été victimes de violence (injures, coups, taxage) à l'école ou sur le chemin de l'école durant l'année scolaire, un phénomène qui touche davantage les garçons (42,4%) que les filles (29,4%).
De plus, un élève interrogé sur vingt (5%) dit avoir été victime de cyberintimidation. Contrairement à la violence subie à l'école, la manifestation virtuelle de l'intimidation est plus répandue chez les filles (7%) que chez les garçons (3,9%).
On remarque également que la victimisation (violence et cyberintimidation) est plus fréquente chez les jeunes élèves. À titre d'exemple, près de la moitié (46%) des élèves de première secondaire disent en avoir été victimes, contre 27% pour les jeunes de secondaire 5.
L'étude établit par ailleurs un lien entre la victimisation d'un élève et l'environnement social dans lequel il évolue. Ainsi, les élèves dont l'environnement familial fournit un soutien faible ou moyen sont davantage victimisés (48%) que ceux bénéficiant d'un niveau de soutien élevé (34%), peut-on lire dans le rapport.
Parmi les autres constats qui se dégagent de l'enquête, on apprend que 30 % des élèves ayant vécu une relation amoureuse au cours des derniers mois ont subi au moins une forme de violence (psychologique, physique ou sexuelle) de la part de leur partenaire.
À l'opposé, un jeune sur quatre (25%) affirme avoir infligé l'une de ces formes de violence à son ami de cœur. Les filles ont admis dans une proportion plus élevée que les garçons avoir infligé de la violence à leur partenaire (32,2% contre 16,7%).
L'enquête indique également que 6 % des élèves de 14 ans et plus ont subi une relation sexuelle forcée par un autre jeune ou un adulte. Une proportion plus élevée de filles que de garçons déclare avoir été contrainte d'avoir une relation sexuelle (10% contre 2,3%).
L'Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011 a été réalisée à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux. Elle a été menée entre novembre 2010 et mai 2011 auprès de 63 000 jeunes répartis dans 470 écoles secondaires publiques et privées du Québec.
Les données recueillies devraient permettre au ministère de rendre plus efficaces les programmes visant à améliorer la santé mentale et le bien-être des adolescents.
Selon l'Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011 (EQSJS), 36% des élèves disent avoir été victimes de violence (injures, coups, taxage) à l'école ou sur le chemin de l'école durant l'année scolaire, un phénomène qui touche davantage les garçons (42,4%) que les filles (29,4%).
De plus, un élève interrogé sur vingt (5%) dit avoir été victime de cyberintimidation. Contrairement à la violence subie à l'école, la manifestation virtuelle de l'intimidation est plus répandue chez les filles (7%) que chez les garçons (3,9%).
On remarque également que la victimisation (violence et cyberintimidation) est plus fréquente chez les jeunes élèves. À titre d'exemple, près de la moitié (46%) des élèves de première secondaire disent en avoir été victimes, contre 27% pour les jeunes de secondaire 5.
L'étude établit par ailleurs un lien entre la victimisation d'un élève et l'environnement social dans lequel il évolue. Ainsi, les élèves dont l'environnement familial fournit un soutien faible ou moyen sont davantage victimisés (48%) que ceux bénéficiant d'un niveau de soutien élevé (34%), peut-on lire dans le rapport.
Violence conjugale chez les adolescents
Parmi les autres constats qui se dégagent de l'enquête, on apprend que 30 % des élèves ayant vécu une relation amoureuse au cours des derniers mois ont subi au moins une forme de violence (psychologique, physique ou sexuelle) de la part de leur partenaire.
À l'opposé, un jeune sur quatre (25%) affirme avoir infligé l'une de ces formes de violence à son ami de cœur. Les filles ont admis dans une proportion plus élevée que les garçons avoir infligé de la violence à leur partenaire (32,2% contre 16,7%).
L'enquête indique également que 6 % des élèves de 14 ans et plus ont subi une relation sexuelle forcée par un autre jeune ou un adulte. Une proportion plus élevée de filles que de garçons déclare avoir été contrainte d'avoir une relation sexuelle (10% contre 2,3%).
L'Enquête québécoise sur la santé des jeunes du secondaire 2010-2011 a été réalisée à la demande du ministère de la Santé et des Services sociaux. Elle a été menée entre novembre 2010 et mai 2011 auprès de 63 000 jeunes répartis dans 470 écoles secondaires publiques et privées du Québec.
Les données recueillies devraient permettre au ministère de rendre plus efficaces les programmes visant à améliorer la santé mentale et le bien-être des adolescents.
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