Rapport du commissaire au développement durable
Lacunes dans la gestion de l'eau et des ressources minières
Première publication 20 février 2013 à 11h48
Crédit photo : Archives TVA Nouvelles
Par Louis Gagné | Agence QMI
La gestion des ressources minières et de l'eau présente de nombreuses lacunes selon un rapport présenté mercredi par le commissaire au développement durable du Québec, Jean Cinq-Mars.
Le commissaire souligne que seulement 4 des 15 recommandations relatives au secteur minier pour lesquelles il a effectué un suivi ont fait l'objet de progrès satisfaisants.
Ses travaux révèlent notamment que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune n'a pas procédé à l'analyse des coûts et bénéfices liés au développement du secteur minier. Sans un tel exercice, précise le rapport, il est impossible d'estimer les retombées nettes des activités minières pour la société québécoise.
Le commissaire Cinq-Mars indique aussi que les mécanismes de contrôle visant à garantir la restauration et le réaménagement des sites miniers n'ont pas été renforcés. Il existe donc toujours un risque pour que l'État ait à supporter des coûts de restauration additionnels.
M. Cinq-Mars rappelle à cet effet que le passif environnemental des sites miniers contaminés s'élève à 1,19 milliard $.
Les travaux du commissaire révèlent également l'absence d'un cadre de gestion précisant l'ensemble des orientations gouvernementales en matière de gestion de l'eau.
Son rapport mentionne que les ministères de l'Environnement et des Affaires municipales n'ont pas de portrait global et récent de la ressource, ni de l'état des infrastructures municipales relatives à l'eau.
Le document dresse également certains constats inquiétants. On apprend notamment que plusieurs municipalités continuent de rejeter leurs eaux usées directement dans la nature, sans les traiter. Le rapport fait également état de lacunes dans les mesures destinées à garantir la qualité de l'eau potable.
Le commissaire souligne que seulement 4 des 15 recommandations relatives au secteur minier pour lesquelles il a effectué un suivi ont fait l'objet de progrès satisfaisants.
Ses travaux révèlent notamment que le ministère des Ressources naturelles et de la Faune n'a pas procédé à l'analyse des coûts et bénéfices liés au développement du secteur minier. Sans un tel exercice, précise le rapport, il est impossible d'estimer les retombées nettes des activités minières pour la société québécoise.
Le commissaire Cinq-Mars indique aussi que les mécanismes de contrôle visant à garantir la restauration et le réaménagement des sites miniers n'ont pas été renforcés. Il existe donc toujours un risque pour que l'État ait à supporter des coûts de restauration additionnels.
M. Cinq-Mars rappelle à cet effet que le passif environnemental des sites miniers contaminés s'élève à 1,19 milliard $.
Gestion de l'eau
Les travaux du commissaire révèlent également l'absence d'un cadre de gestion précisant l'ensemble des orientations gouvernementales en matière de gestion de l'eau.
Son rapport mentionne que les ministères de l'Environnement et des Affaires municipales n'ont pas de portrait global et récent de la ressource, ni de l'état des infrastructures municipales relatives à l'eau.
Le document dresse également certains constats inquiétants. On apprend notamment que plusieurs municipalités continuent de rejeter leurs eaux usées directement dans la nature, sans les traiter. Le rapport fait également état de lacunes dans les mesures destinées à garantir la qualité de l'eau potable.
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