Fumer la cigarette en voiture
Des chiffres extrêmement inquiétants
Première publication 23 mai 2013 à 18h11
TVA Nouvelles
Chaque semaine, le quart des élèves de niveau secondaire sont exposés à la fumée de cigarette dans une voiture. Les concentrations de produits toxiques dans cette fumée secondaire sont très élevées et nocives pour la santé. TVA Nouvelles a fait le test avec des experts en santé publique.
Allumer une cigarette en voiture: pour des milliers d'automobilistes, il s'agit d'un geste tout à fait banal. Toutefois, les émanations que dégage une seule cigarette atteignent des taux inquiétants.
«Elle vient de s'allumer et on est rendus à 400», explique le Dr Fernand Turcotte. Il affirme que ce chiffre est cinq fois plus élevé que le seuil de danger pour la santé.

(Crédit photo: TVA Nouvelles)
«En dépit de ce que je connaissais déjà de la question, j'ai été vraiment renversé de voir les valeurs atteintes», raconte-t-il.
Grâce à un appareil qui mesure la concentration de particules fines dans l'air, on est en mesure de mesurer la teneur en soufre, en nitrates et en carbone.
«Ce sont des poussières respirables, donc des poussières qui échappent à nos mécanismes de défense et qui peuvent pénétrer très loin dans nos poumons», d'ajouter le Dr Turcotte.
Le Dr Gaston Ostiguy, vice-président de l'Association pulmonaire du Québec, n'insistera jamais assez sur les conséquences de la fumée secondaire.
«Il y a énormément de produits toxiques, irritants et cancérigènes qui sont présents dans la fumée secondaire», martèle-t-il.
Nous avons répété l'expérience: fenêtre presque fermée, comme en hiver; fenêtre plus ouverte, comme en été.
Toujours aussi inquiétante, la concentration moyenne des particules fines est très élevée: 449 microgrammes par mètre cube.

(Crédit photo: TVA Nouvelles)
L'exposition à la fumée secondaire peut avoir des effets à court et à long terme, surtout chez les jeunes.
«Je pense que les enfants sont des êtres beaucoup plus fragiles, qui ont un métabolisme accéléré, qui respirent plus rapidement», d'ajouter le Dr Ostiguy.
À ce jour, 90% des Québécois sont en faveur de l'interdiction de fumer dans les voitures en présence d'enfants. La Coalition québécoise pour le contrôle du tabac presse le gouvernement de légiférer.
«En milieu de travail, on l'interdit pour protéger les travailleurs, mais dans la voiture avec des enfants, on ne cherche pas à protéger nos enfants. Il y a quelque chose d'extrêmement incohérent avec ça», affirme Flory Doucas.
Le Québec est maintenant la seule province à ne pas interdire de fumer dans une voiture en présence d'enfants
Allumer une cigarette en voiture: pour des milliers d'automobilistes, il s'agit d'un geste tout à fait banal. Toutefois, les émanations que dégage une seule cigarette atteignent des taux inquiétants.
«Elle vient de s'allumer et on est rendus à 400», explique le Dr Fernand Turcotte. Il affirme que ce chiffre est cinq fois plus élevé que le seuil de danger pour la santé.
(Crédit photo: TVA Nouvelles)
«En dépit de ce que je connaissais déjà de la question, j'ai été vraiment renversé de voir les valeurs atteintes», raconte-t-il.
Grâce à un appareil qui mesure la concentration de particules fines dans l'air, on est en mesure de mesurer la teneur en soufre, en nitrates et en carbone.
«Ce sont des poussières respirables, donc des poussières qui échappent à nos mécanismes de défense et qui peuvent pénétrer très loin dans nos poumons», d'ajouter le Dr Turcotte.
Le Dr Gaston Ostiguy, vice-président de l'Association pulmonaire du Québec, n'insistera jamais assez sur les conséquences de la fumée secondaire.
«Il y a énormément de produits toxiques, irritants et cancérigènes qui sont présents dans la fumée secondaire», martèle-t-il.
Nous avons répété l'expérience: fenêtre presque fermée, comme en hiver; fenêtre plus ouverte, comme en été.
Toujours aussi inquiétante, la concentration moyenne des particules fines est très élevée: 449 microgrammes par mètre cube.
(Crédit photo: TVA Nouvelles)
L'exposition à la fumée secondaire peut avoir des effets à court et à long terme, surtout chez les jeunes.
«Je pense que les enfants sont des êtres beaucoup plus fragiles, qui ont un métabolisme accéléré, qui respirent plus rapidement», d'ajouter le Dr Ostiguy.
À ce jour, 90% des Québécois sont en faveur de l'interdiction de fumer dans les voitures en présence d'enfants. La Coalition québécoise pour le contrôle du tabac presse le gouvernement de légiférer.
«En milieu de travail, on l'interdit pour protéger les travailleurs, mais dans la voiture avec des enfants, on ne cherche pas à protéger nos enfants. Il y a quelque chose d'extrêmement incohérent avec ça», affirme Flory Doucas.
Le Québec est maintenant la seule province à ne pas interdire de fumer dans une voiture en présence d'enfants
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