Montréal
Étude controversée sur les OGM présentée à l'UQAM
Première publication 18 février 2013 à 20h17
Crédit photo : Agence QMI
Le biologiste de l'université de Caen Gilles-Éric Séralini.
Par Agnès Chapsal | Agence QMI
Une étude française sur la toxicité des organismes génétiquement modifiés (OGM), qui avait eu l'effet d'une bombe lors de sa publication en septembre, a été présentée mercredi à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
De passage à Montréal, le biologiste de l'université de Caen Gilles-Éric Séralini a expliqué comment, avec sept autres chercheurs, il a testé pendant deux ans sur un groupe de 200 rats les effets d'un régime alimentaire comprenant du maïs transgénique NK 603, à différents dosages et traité ou non au désherbant Roundup.
Ce régime serait responsable de tumeurs mammaires, de nécroses du foie et d'inflammations rénales, provoquant une mortalité accrue des rongeurs.
Le biologiste se garde toutefois de condamner l'ensemble des OGM.
Il prône une plus grande transparence de la part des agences de sécurité sanitaire pour accéder aux données, de mener des expertises contradictoires et de tester à long terme (plus de trois mois) et in vivo tous les produits auxquels nous sommes exposés.
Publiée dans la revue Food and Chemical Toxicology, l'étude a suscité la polémique. Les critiques ont porté sur le fait que la souche de rats utilisée est connue pour développer spontanément des tumeurs et que les effectifs des groupes de rats testés, dix mâles et dix femelles servant de témoins, sont insuffisants pour en tirer de solides conclusions.
Le biologiste s'en défend, affirmant avoir mené son étude dans le respect des normes de l'OCDE.
Il soutient avoir fait «la meilleure étude au monde sur la toxicité des organismes génétiquement modifiés», autant du point de vue de sa durée que du nombre de rats testés.
«Les choses commencent à bouger, a-t-il reconnu, mais des cancers et des maladies hyporénales se développent pendant ce temps.»
De passage à Montréal, le biologiste de l'université de Caen Gilles-Éric Séralini a expliqué comment, avec sept autres chercheurs, il a testé pendant deux ans sur un groupe de 200 rats les effets d'un régime alimentaire comprenant du maïs transgénique NK 603, à différents dosages et traité ou non au désherbant Roundup.
Ce régime serait responsable de tumeurs mammaires, de nécroses du foie et d'inflammations rénales, provoquant une mortalité accrue des rongeurs.
Le biologiste se garde toutefois de condamner l'ensemble des OGM.
Il prône une plus grande transparence de la part des agences de sécurité sanitaire pour accéder aux données, de mener des expertises contradictoires et de tester à long terme (plus de trois mois) et in vivo tous les produits auxquels nous sommes exposés.
Publiée dans la revue Food and Chemical Toxicology, l'étude a suscité la polémique. Les critiques ont porté sur le fait que la souche de rats utilisée est connue pour développer spontanément des tumeurs et que les effectifs des groupes de rats testés, dix mâles et dix femelles servant de témoins, sont insuffisants pour en tirer de solides conclusions.
Le biologiste s'en défend, affirmant avoir mené son étude dans le respect des normes de l'OCDE.
Il soutient avoir fait «la meilleure étude au monde sur la toxicité des organismes génétiquement modifiés», autant du point de vue de sa durée que du nombre de rats testés.
«Les choses commencent à bouger, a-t-il reconnu, mais des cancers et des maladies hyporénales se développent pendant ce temps.»
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